L’amour du corps, l’amour de soi, l’amour de l’autre

Le corps, une mémoire vivante

Le corps. Ce territoire intime que nous habitons, parfois en paix, souvent en lutte.
Nous le traversons avec pudeur ou indifférence, parfois avec sévérité, rarement avec amour.

Et pourtant, il est notre première demeure.
Il porte la trace de nos joies, de nos épreuves, de nos métamorphoses. Il est mémoire et mouvement, souffle et lumière.

Chaque ligne, chaque courbe raconte une histoire.
Un éclat de rire, une nuit d’amour, une chute, un combat, une renaissance.
Cicatrices discrètes ou visibles, peaux qui s’étirent et se rétractent, corps qui ploient sous le poids du temps ou qui renaissent après l’épreuve.
Le corps porte tout, sans jamais mentir.

L’âge et la révélation d’un miracle oublié

J’ai 53 ans. Et ce n’est que maintenant que je prends réellement conscience de ce que mon corps est : une merveilleuse machine, bien au-delà de son apparence.
Pendant des années, je l’ai regardé sans le voir, focalisée sur ce qu’il représentait, sur ce qu’il montrait aux autres, plutôt que sur ce qu’il était.
Il a fallu que la peau se relâche, que les rides s’installent, que la gravité imprime sa marque pour que je réalise à quel point j’avais négligé cette partie de moi.

Ce corps, ce véhicule incroyable qui m’a portée dans tous les moments de ma vie.
Celui dont le cœur a battu la chamade pour un amour passé.
Celui qui a fait naître ma fille, qui a porté, nourri, protégé un autre être avant même qu’il ne découvre le monde.
Celui qui a traversé les deuils, encaissé la maladie qui a failli l’emporter, et qui pourtant a tenu bon, encore et encore.
Celui qui, après tant d’épreuves, sait encore vibrer, s’émouvoir, se réjouir d’être simplement vivant.

Pourquoi faut-il attendre qu’il change pour comprendre ce qu’il nous offre depuis toujours ?

L’héritage du corps, entre acceptation et rejet

Mais il est aussi plus que notre propre histoire.
Il est l’héritage de notre lignée, ce que nous avons reçu avant même d’exister.
Les traits d’un parent dans un reflet, une démarche reconnaissable entre mille, une couleur de peau, une texture de cheveux, un corps qui porte en silence la mémoire des générations qui nous ont précédé.
Parfois, nous l’embrassons avec tendresse, parfois nous le rejetons, souhaitant nous éloigner de ce qui nous rappelle d’où nous venons. Mais il est là, quoi que nous fassions, témoin silencieux de ceux qui nous ont précédés.

Corpus, une ode à la beauté libre

Dans ma série Corpus, je célèbre cette enveloppe sacrée, déposée sur l’or véritable comme une offrande.
L’or, non pour masquer ou idéaliser, mais pour révéler.
L’or, comme un écrin pour ce qui est précieux.

Mais Corpus est avant tout une invitation à l’intimité, une exploration du corps libéré du regard extérieur.
Ici, nul besoin de justification, nul besoin de revendication.
Seulement l’être, dans sa nudité essentielle, dans son souffle et sa présence.
Ces corps photographiés n’existent pas pour séduire, ni pour s’expliquer, mais simplement pour être.
Dépouillés du poids des injonctions, ils retrouvent une forme de liberté profonde : celle d’exister pour eux-mêmes, détachés des attentes et des regards.

S’aimer pour mieux aimer

Parce que s’aimer commence là.
Oser se regarder sans jugement et ne plus traquer l’imperfection mais voir en elle une empreinte vivante, un paysage unique.

S’aimer, c’est aussi ouvrir la porte à l’autre.
Car celui qui se reconnaît digne de beauté et d’attention n’a plus peur d’être vu. Il n’a plus besoin de se cacher, de s’effacer. Il s’offre, pleinement.

Et c’est ainsi que l’amour circule.
Dans la rencontre sincère entre deux regards, entre deux peaux, entre deux âmes.

Un poème d’amour pour le corps

Avec Corpus, je veux rappeler que le corps est un poème.
Un poème qui parle de nous, de notre histoire, de notre lumière intérieure.
Un poème à lire, à embrasser, à aimer.

À l’occasion de la Saint-Valentin, cette série est disponible avec 15 % de remise jusqu’au 16 février 2025.
Une manière d’offrir – à soi-même ou à l’être aimé – une œuvre qui célèbre la beauté d’être pleinement vivant.

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