Avoir foi… en soi !


Il y a quelques jours de cela, j'échangeais avec une amie à propos des séismes qui bousculent actuellement ma vie personnelle et professionnelle dans une temporalité assez improbable.

La vie est parfois taquine !

Avec cette synchronicité étonnante, il y avait de quoi douter sérieusement de moi ou pour le moins de me poser quelques questions à propos des chemins que j'ai choisi d’emprunter.

Fort heureusement j'ai entrepris, depuis quelques années maintenant, un travail profond sur moi.
Vous savez, ce genre de démarche qui vous promet de devenir la “meilleure version de nous-même” !
J'ai bien entendu appris qu'il ne s'agit en aucun cas de devenir meilleur mais bien davantage de faire la paix avec notre passé et tous les bagages émotionnels qu'on charrie de façon inconsciente.


J'ai aussi appris que tout ce qui nous arrive est pour le mieux.

Alors oui, bien entendu, le cadeau est parfois si mal emballé qu'il ressemble plus à une calamité qu'à une offrande.

Mais c'est précisément dans ces colis mal ficelés que se trouvent les plus jolis trésors : ceux qui nous interrogent en profondeur, qui nous confrontent à nos pires peurs : échec, abandon, trahison, injustice...

Parce qu'ils réveillent en nous tous ces réflexes de protection acquis depuis notre plus jeune âge. Cette espèce de pilote automatique qui prend le contrôle dès que ça pique un peu. Je suis certaine que vous voyez de quoi je parle :
“De toute façon ça finit toujours mal, c’est toujours la même histoire, je devrais me méfier, on ne m’y reprendra pas…”, bla bla bla…

Certains vous diront à ce propos que c'est notre ego protecteur qui, surgissant des profondeurs de notre psyché, se met en marche pour nous offrir un bouclier contre les souffrances.


Quoi qu'il en soit, c'est bien là que tout se joue.
Choisit-on de se poser en victime du destin ou choisit-on de regarder ce qui se joue sous la surface des apparences ?

La première option nous destine de façon certaine à vivre encore et encore les mêmes expériences, tel un Sisyphe condamné à un labeur sans fin.
Ici, on est victime du sort qui s'acharne.
Clap de fin, chapitre suivant et on recommence un peu plus loin...

Heureusement, il existe une seconde option.
Un peu plus challengeante et parfois très inconfortable, cette dernière porte néanmoins en elle l'immense avantage de nous offrir une autre voie : celle de la compréhension de nos mécanismes de protection.

Et ce faisant, elle nous donne une chance d'échapper à un destin qui serait déjà écrit.

Évidement, cela suppose une bonne dose d'introspection, parfois douloureuse mais tellement salutaire. Car outre la compréhension de ce qui se joue en nous, cette option nous propose de changer les choses par la seule puissance de notre pensée.
Exit les sombres machinations de notre esprit qui nous éloignent de la possibilité de jouir pleinement du bonheur lorsqu’il se présente à nous.


J'ai par ailleurs la conviction que notre regard, ou en tous cas notre façon d’observer ce qui nous entoure, façonne notre réalité.

Désormais, je suis de ceux qui croient que nous pouvons modifier notre réalité par la simple force de notre esprit (si cette notion vous intéresse je vous suggère de vous tourner vers le travail de Joe Dispenza qui parle de tout cela bien mieux que moi).

Ok, me direz vous, mais qu'en est-il des épreuves et de ces trucs de réalité qui changerait ?
Eh bien, c'est très simple :
Je choisis de considérer les épreuves non pas comme des calamités mais comme des chances de grandir et de cheminer avec plus de sagesse et de paix intérieure. Une occasion de nous observer avec bienveillance dans ces moments de crise et de nous offrir une autre perspective.
Cette croyance est précisément celle qui me permet de rebondir aujourd'hui avec une vitesse folle après ces pertes professionnelle et personnelle.

Apolinnaire disait à ce propos :
”Perdre
Mais perdre vraiment
Pour laisser place à la trouvaille”


Alors du sentiment de désolation sur lequel j'aurais pu m'attarder longuement, je passe à la joie de débuter autre chose.
Des pages qui se tournent pour écrire d’autres chapitres ou de nouvelles histoires, pourquoi pas ?
Ainsi, je sais déjà qu’il s’agissait bien de cadeaux.
Mal emballés, mais de véritables cadeaux !


Nous parlions donc de tout cela avec mon amie qui a fini par me dire une chose qui m'a beaucoup surprise : « Mais, en fait, tu as la foi, en tous cas ça y ressemble! ».
Je crois être restée silencieuse quelques instants. En effet, avoir la foi, fait référence à tant de choses que j'ai d'abord pris un temps de réflexion avant de comprendre qu'il s'agit bien de cela.
J'ai en effet foi en quelque chose de plus grand, une énergie puissante et bienveillante qui nous guide vers ce qu'il y a de mieux. Et ce mieux ne se situe pas a l’extérieur de nous mais bien en nous : c'est la foi en nous-même et en notre capacité à cheminer, apprendre, grandir et continuer d'entreprendre sur tous les fronts, personnel et professionnel en gardant le cœur ouvert malgré les blessures.

Ne plus jamais céder à la tentation du repli mais au contraire continuer de croire en soi et de rayonner avec authenticité.

Mon amie avait raison, j'ai la foi !
Oui, j'ai foi en moi comme j'ai foi en nous tous ! Foi en la vie aussi.
J'ai la foi que nous pouvons tout transmuter, dans la lumière de notre conscience.


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